Si quelqu'un a même tâté de l'occultisme, il devrait rapidement se repentir et se confesser pour recevoir l'absolution sacramentelle. En outre, selon le type de retombées qu'il reçoit de ses activités occultes, il peut demander à son pasteur - et/ou au bureau du vicaire général de son diocèse - s'il existe dans la paroisse des personnes formées et formellement désignées par l'évêque pour s'engager dans la prière de délivrance, qu'il s'agisse de laïcs ou de prêtres.

S'adonner à l'occultisme, c'est s'ouvrir aux démons, des anges déchus beaucoup plus intelligents et puissants que nous. Ils sont engagés dans notre misère temporelle et notre damnation éternelle. Adam Blai, peritus ou expert en démonologie religieuse et en exorcisme pour le diocèse de Pittsburgh, résume ce qui peut se passer en cas de trafic d'esprits maléfiques : Des "droits légaux" spirituels peuvent être accordés à des esprits maléfiques, à des personnes, à des bâtiments, à des objets ou à des lignées familiales". Blai ajoute :

Le fait de briser les droits et de chasser les mauvais esprits est généralement appelé "combat spirituel" ou travail de délivrance. Les prières de délivrance ne doivent être utilisées que par une personne formée et approuvée à cet effet. Les laïcs catholiques ne doivent pas prier "sur" (ou imposer les mains) une autre personne, ils ne peuvent prier que pour cette personne. Il existe des exceptions à cette règle lorsque quelqu'un est considéré comme ayant un charisme pour le travail de délivrance et qu'il en a l'autorisation. Un rituel spécial au sein de l'Église catholique, appelé exorcisme, est pratiqué par les prêtres avec l'autorisation de leur évêque, uniquement dans les cas de possession totale.

Pour plus d'informations sur les raisons pour lesquelles il ne faut jamais s'impliquer dans l'occultisme, visitez le site web de Blai.