Tout d'abord, l'Écriture décrit l'enfer comme un feu afin de donner une idée de l'intensité de la souffrance qu'il implique. En réalité, c'est pire que le feu. Ce n'est pas Dieu qui envoie les gens en enfer, ce sont eux qui choisissent d'y aller en tournant le dos à Dieu. L'enfer, c'est passer l'éternité sans Dieu. Ce n'est qu'en sachant à quel point le paradis est indiciblement bon que l'on peut savoir à quel point son absence est indiciblement mauvaise. Lorsque nous péchons mortellement, nous nous comportons comme des ennemis de Dieu. Mais lorsque nous nous repentons, il nous pardonne. Il a passé trois heures sur la croix pour que nous puissions passer l'éternité avec lui. Mais nous pouvons encore le rejeter. Si nous le faisons, nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes.
Le fait que le Fils de Dieu subisse une mort aussi atroce devrait donner une idée de l'extrême gravité de l'offense que représente le péché face à la bonté infinie de Dieu. Le châtiment est en effet à la hauteur du crime.