Les deux peuvent et doivent aller de pair. L'une des œuvres spirituelles de miséricorde consiste à réprimander le pécheur, ce qui doit être fait par amour véritable. Le mot "admonester" est moins dur, mais le mot "réprimander" n'exclut pas l'amour véritable.
En bref, nous pouvons et devons corriger les pécheurs par amour pour eux et pour le mal que le péché peut faire dans leur vie et dans celle des autres, tout en continuant à interagir avec eux dans l'amour s'ils ne se repentent pas immédiatement. Parfois, il faut un certain temps pour que les gens se convertissent vraiment, et nous voulons donc les soutenir tout au long de ce processus, sans jamais approuver leurs actes répréhensibles, et encore moins y participer.
Enfin, en s'inspirant de saint Thomas d'Aquin, la correction fraternelle doit être brève, charitable et rare, c'est-à-dire que les gens doivent vraiment voir que nous les aimons de manière holistique et que nous ne voulons pas simplement les corriger au sujet de leur péché.