La réponse courte est de rester en bonne relation avec Jésus-Christ et son Église catholique, de se repentir et de recevoir le sacrement de réconciliation si vous vous égarez dans le péché mortel (cf. CEC 1854-64).
En effet, nos choix de libre arbitre font la différence. Comme le dit clairement saint Jacques : "Vous croyez que Dieu est un ; vous faites bien. Même les démons croient et frémissent" (Jacques 2:19, italiques ajoutés). Il ne suffit donc pas de croire en l'existence de Dieu. Nous devons répondre et accepter son don gratuit du salut. Nous le faisons par nos choix, nos "bonnes œuvres". Comme le mot "don" l'indique, nous ne méritons pas - nous ne pouvons pas mériter - notre salut, mais nous devons coopérer librement avec Dieu pour être sauvés, et nous le faisons par nos choix quotidiens.
C'est pourquoi Jacques pouvait ajouter : "Quelqu'un dira : Tu as la foi, et moi j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi en dehors de tes œuvres, et je te montrerai ma foi par mes œuvres. . . . [Vous voyez donc qu'un homme est justifié par les œuvres et non par la foi seule" (Jacques 2:18, 24).
Jacques n'a fait que se rallier au Christ :
"Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : 'Seigneur, Seigneur' qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. En ce jour-là, beaucoup me diront : "Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom, n'avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? Alors je leur dirai : 'Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, malfaiteurs'" (Matt. 7:21-23).
Pour en savoir plus sur la question du salut et de notre coopération, voir CEC 846-48.