DÉCOUVREZ LA VÉRITÉ DE LA FOI CHRÉTIENNE
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Chaque fois que nous ressentons des émotions, cela implique toujours une sorte de changement corporel. Par exemple, si quelqu'un vous insulte, vous vous mettez en colère. Cette colère s'accompagne d'une accélération du rythme cardiaque, d'une augmentation de la circulation sanguine et d'un afflux d'adrénaline.
Ces changements physiologiques sont dus à l'action de l'âme, puisque l'âme est responsable de tout ce que fait le corps. Pour utiliser le jargon philosophique, c'est la forme du corps. Mais parce que l'expérience émotionnelle implique nécessairement un changement dans le corps, l'émotion est une opération de l'âme qui est nécessairement liée aux organes corporels. Par conséquent, comme le conclut saint Thomas d'Aquin, une émotion n'appartient pas à la partie intellective de l'âme (l'intellect et la volonté) mais à la partie sensitive (la partie de l'âme qui anime nos forces corporelles).
Votre question laisse entendre qu'il n'y a que deux possibilités, mais en réalité, il y en a une troisième. Les émotions sont des pouvoirs qui appartiennent à l'âme, mais parce qu'elles impliquent nécessairement des changements corporels, elles appartiennent à la partie sensible de l'âme et non à la partie intellective.
