La plupart des personnes homosexuelles pensent qu'elles sont nées ainsi et qu'elles ne peuvent pas changer d'orientation. Elles sont rejetées par la société et les communautés religieuses. Comment pouvons-nous ressembler davantage à Jésus et accepter ceux qui sont rejetés ?
Accepter le comportement pécheur d'autres personnes ne leur fait aucun bien. Souligner le péché n'est pas le rejeter : C'est rejeter ce qui est mauvais. Nous nous devons mutuellement la vérité. Ce n'est pas parce que certaines personnes ayant des attirances envers le même sexe pensent qu'elles sont nées avec une telle inclination qu'il en est ainsi. Il n'existe aucune preuve d'une telle supposition. Ces personnes supposent qu'elles sont nées homosexuelles parce qu'elles ne se souviennent pas d'avoir jamais ressenti autre chose. Ce que nous savons, c'est que pour une raison ou une autre, ces personnes ne se sont pas identifiées au parent de leur sexe. L'interprétation dominante que notre culture donne à cette dynamique est que la culture doit s'adapter aux besoins que ces personnes perçoivent comme étant les leurs - vivre comme si le comportement que ces sentiments suggèrent était bon et devait être la norme pour eux.
Notre culture insiste sur le fait que tout le monde a droit à la satisfaction sexuelle. Peu importe le contexte, c'est le plaisir qui doit nous guider.
La plus grande erreur dans une telle proposition est que si quelqu'un suggère le contraire, il porte un jugement et rejette ces personnes d'emblée - comme lorsque vous demandez comment nous pouvons ressembler davantage à Jésus et accepter ceux qui sont rejetés. Jésus n'a jamais accepté un comportement pécheur. Il a accepté les pécheurs qui se repentaient, et il les a toujours aimés, même dans leurs moments les plus pécheurs.
Dans quel contexte Jésus est-il important pour nous ? Quel est le fait le plus important que nous connaissons sur Jésus par rapport à nous ? C'est le Vendredi saint ! Le Vendredi saint n'est pas seulement le jour où Dieu a révélé plus de choses sur lui-même qu'à n'importe quel autre moment de l'histoire de la création, c'est aussi notre contexte en tant que disciples de Jésus. C'est sur la croix que Jésus nous montre comment vivre. C'est là qu'il nous montre ce qu'est l'amour : le sacrifice. "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive" (Marc 8,34).
Que Dieu aime suffisamment ses créatures pour devenir l'une d'entre elles, puis souffrir et mourir pour elles est au-delà de notre capacité à comprendre pleinement. Cependant, dans la mesure où nous pouvons apprécier ce que c'est que de souffrir, nous pouvons apprécier un tel amour. Chacun d'entre nous a la possibilité d'acquérir cette appréciation grâce aux croix qu'il nous permet d'avoir. De nombreuses croix différentes empêchent les gens de s'engager dans une vie de couple normale et, par conséquent, de jouir de leurs organes génitaux. L'homosexualité n'est qu'une de ces croix. Ce n'est que lorsque nous considérons notre situation humaine dans son contexte, celui du Vendredi saint, que nous pouvons reconnaître la place que nous y occupons. Ce n'est qu'en acceptant la croix de l'attirance pour le même sexe et en l'offrant en réponse à son don de soi qu'une telle personne connaîtra la pleine étreinte de ses mains marquées par les clous.
C'est en acceptant la croix dans notre vie et en encourageant les autres à porter la leur que nous ressemblons le plus à Jésus, et non en édulcorant ce qu'il attend de nous !