Sans avoir vu le film, il est évident, d'après ce que vous écrivez, que Maher enferme Dieu dans les limites de la situation humaine. Il juge Dieu comme s'il n'était qu'une version plus grande de lui-même. Sans la foi, il ne peut pas penser en dehors de la boîte humaine. Ce qui pour certains semble être une sophistication, pour ceux qui croient apparaît comme une naïveté plutôt triste et une colère qui s'exprime par un humour sarcastique et parfois par de l'amertume.

Il nous est impossible, même avec la foi, de saisir pleinement que Dieu nous aime d'une manière infinie. Ce n'est qu'en considérant la volonté de Dieu de nous rejoindre dans notre situation humaine et de se laisser torturer et mettre à mort en notre nom que nous comprenons à quel point son amour infini s'étend au-delà de nos faibles esprits. Certes, tout le monde n'est pas au courant de cela. Pour avoir la foi, il faut être humblement conscient de son insuffisance et de son besoin.