Selon le "Catéchisme de l'Église catholique".
La sanctification des dimanches et des jours saints exige un effort commun. Chaque chrétien doit éviter d'imposer aux autres des exigences inutiles qui les empêcheraient d'observer le Jour du Seigneur. Les activités traditionnelles (sport, restauration, etc.) et les nécessités sociales (services publics, etc.) obligent certains à travailler le dimanche, mais chacun doit veiller à se réserver suffisamment de temps pour ses loisirs. Avec tempérance et charité, les fidèles veilleront à éviter les excès et la violence parfois associés aux loisirs populaires. Malgré les contraintes économiques, les pouvoirs publics doivent assurer aux citoyens un temps destiné au repos et au culte divin. Les employeurs ont une obligation semblable à l'égard de leurs salariés. (CEC 2187)
Voir aussi CEC 2184-2186.
La lettre apostolique Dies Domini de Jean-Paul II affirme que
Grâce au repos dominical, les préoccupations et les tâches quotidiennes peuvent trouver leur juste perspective : les choses matérielles qui nous préoccupent cèdent la place aux valeurs spirituelles ; dans un moment de rencontre et d'échange moins pressé, nous voyons le vrai visage des personnes avec lesquelles nous vivons. Même les beautés de la nature, trop souvent gâchées par le désir d'exploitation qui se retourne contre l'homme lui-même, peuvent être redécouvertes et appréciées à leur juste valeur. En tout état de cause, les chrétiens sont tenus, en conscience, d'organiser leur repos dominical de manière à pouvoir participer à l'Eucharistie, en s'abstenant de tout travail et de toute activité incompatibles avec la sanctification du Jour du Seigneur, avec la joie qui le caractérise et le repos nécessaire à l'esprit et au corps.
Pour que le repos ne dégénère pas en vide ou en ennui, il doit offrir un enrichissement spirituel, une plus grande liberté, des occasions de contemplation et de communion fraternelle. C'est pourquoi, parmi les formes de culture et de divertissement que la société offre, les fidèles doivent choisir celles qui sont les plus conformes à une vie vécue dans l'obéissance aux préceptes de l'Évangile.
Le dimanche doit aussi donner aux fidèles l'occasion de se consacrer aux œuvres de miséricorde, de charité et d'apostolat. (DD 67-69)