Les traitements médicaux utilisés dans le but de traiter ou d'atténuer une affection médicale et qui ont également un effet contraceptif (qui n'est pas voulu) sont acceptables.

L'Église ne considère pas comme illicite l'utilisation des moyens thérapeutiques nécessaires à la guérison des maladies corporelles, même s'il en résulte un empêchement prévisible à la procréation, à condition que cet empêchement ne soit pas directement recherché pour quelque motif que ce soit (Humanae Vitae 15).

Dans la théologie morale catholique, un principe appelé "double effet" stipule qu'une action qui a deux effets (l'un bon, l'autre mauvais) est permise si :

Dans le cas de l'utilisation à des fins médicales d'un traitement ayant un effet contraceptif, elle est généralement considérée comme admissible dans les conditions susmentionnées de double effet. La question qu'il convient de se poser est la suivante : si l'activité sexuelle n'avait pas lieu, ce traitement resterait-il la meilleure solution ? Dans l'affirmative, il semblerait que nous ayons atteint le seuil du principe de l'effet de doute :