Couper les ponts avec un ami est une décision qui brise le cœur, mais c'est parfois la bonne.

Il n'existe pas de formule permettant de déterminer si une décision est la bonne ou non. Il s'agit d'un jugement prudentiel personnel. Toutefois, même en coupant les ponts avec un ami, nous devons toujours garder la porte ouverte à un éventuel pardon et à une réconciliation dans le futur.

Si quelqu'un dans notre vie nous cause de l'anxiété, du stress, de la dépression, etc. en raison de ses actions injustes ou immorales, nous avons le droit de protéger notre bien-être émotionnel et psychologique de ses actions. Notre objectif ne doit pas être de punir ou de "remettre les pendules à l'heure", mais plutôt de veiller à notre propre bien-être et à celui de l'autre personne.

En tant qu'être humain, nous sommes tous limités à divers degrés. Quelqu'un qui abuse de nos limites ne nous traite pas avec respect, amour ou amitié. Rien dans les Écritures ne nous oblige à rester amis avec des personnes qui nous traitent comme de la merde. L'Écriture nous ordonne de les traiter avec justice et amour, mais ne nous oblige pas à les garder dans notre vie personnelle.

D'une manière générale, nous devrions être ouverts et honnêtes avec nos amis. S'ils font quelque chose d'injuste ou de désobligeant, nous devons leur faire savoir que c'est ainsi que nous percevons ces actions. Si la personne refuse de changer, nous devons lui faire savoir comment nous considérons l'amitié et qu'elle ne respecte pas notre conception de la manière dont les amis se traitent les uns les autres. Si elle persiste, c'est elle qui a choisi de nous forcer à couper les ponts avec elle. Si la personne change et souhaite reprendre contact, nous devons être ouverts à la reprise de l'amitié.