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De mauvaises conséquences peuvent-elles rendre une bonne action mauvaise ?

Si je commets un bon acte, comme protester contre une clinique d'avortement, mais que cet acte produit de mauvaises conséquences, comme provoquer une législation anti-protestation plus stricte, de sorte que moins de conseillers de trottoir sont autorisés à sortir de la clinique, ai-je commis un mauvais acte ?

Pas nécessairement. Nos bonnes actions ne sont pas à l'origine des mauvaises conséquences qui les accompagnent parfois ; elles ne sont que des occasions occasionnelles pour les gens de faire le mal en réaction à ces actions. Elles ne sont pas la cause des mauvaises actions. Si ce n'était pas le cas, que pourrions-nous dire de Dieu lui-même en tant que Créateur ? Il n'y aurait certainement pas de péchés s'il n'avait pas créé les anges et les hommes, des créatures capables de pécher !

L'exemple principal serait l'Incarnation du Seigneur. Combien de péchés n'auraient jamais été commis si le Sauveur ne s'était pas révélé à nous, pour être rejeté par beaucoup, ou s'il n'avait pas enseigné la nouvelle loi, bien plus exigeante que l'ancienne. Mais ce qui est sûr, c'est que "le Christ Jésus est venu dans le monde pour appeler les pécheurs", et qu'il n'y aurait pas de pardon pour nous s'il n'était pas venu.

Bien sûr, il est nécessaire que nous évaluions nos actions avec prudence et que nous cherchions à éviter qu'elles ne servent de prétexte à de mauvaises actions. Mais il est impossible de faire du bien sans la possibilité que notre bonne action soit mal utilisée ou mal interprétée par quelqu'un. Alors, continuez à faire ce que vous faites, au moins jusqu'à ce que des personnes prudentes déterminent que cela n'est plus utile à votre cause.

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