Dans certaines cathédrales européennes, le tabernacle est placé dans une chapelle latérale parce qu'il y a beaucoup de touristes qui pourraient ne pas révérer correctement le Christ dans l'Eucharistie si le tabernacle se trouvait sur l'autel principal, parce que la circulation des touristes pourrait perturber la prière de ceux qui adorent le Christ dans l'Eucharistie, et pour permettre aux prêtres d'accéder plus facilement au tabernacle. La situation des églises cathédrales historiques européennes ne reflète pas la disposition préférée des églises paroissiales ordinaires.

L'arrangement préféré de l'histoire, et l'exception de la cathédrale, est résumé dans le canon 1268 du Code de droit canonique de 1917, qui stipule que

§1. La très sainte Eucharistie ne peut être célébrée continuellement, c'est-à-dire habituellement, que sur un seul autel de l'église.

§2. Il sera conservé dans le lieu le plus excellent et le plus noble de l'église et donc régulièrement sur l'autel majeur, à moins qu'il ne semble que la vénération et le culte d'un tel sacrement soient plus commodes et plus décents ailleurs, en observant les prescriptions du droit liturgique, qui se rapportent aux derniers jours de la grande semaine.

§3. Mais dans les églises cathédrales, collégiales ou conventuelles, où les fonctions chorales se déroulent à l'autel principal, il est opportun que la très sainte Eucharistie ne soit pas régulièrement célébrée à l'autel principal, mais dans une autre chapelle ou un autre autel, afin de ne pas gêner les officiers ecclésiastiques.

§4. Que les recteurs d'églises veillent à ce que l'autel où est réservé le très saint Sacrement soit décoré plus que tous les autres, afin que cet aspect incite les fidèles à plus de piété et de dévotion.

Comme l'indiquent clairement les paragraphes 2 et 3, les considérations qui conduisent à placer le tabernacle dans une chapelle latérale sont la vénération "plus commode et plus décente" du sacrement et l'empêchement des fonctionnaires ecclésiastiques qui ont besoin d'accéder au tabernacle. Ces éléments ne sont pas présumés pour une paroisse ordinaire et, plus important encore, une chapelle latérale n'est pas l'emplacement préféré en vertu de ce règlement. L'autel principal est recommandé au §2.

Prétendre que la disposition de certaines cathédrales européennes reflète l'emplacement préféré du tabernacle est un argument historiquement erroné. Comme l'illustre l'ancien code de droit canonique, l'emplacement du tabernacle dans ces cathédrales était l'exception, et non la règle, ni la préférence.