Cette neuvaine suppose un chapelet de quinze mystères, mais il n'y a jamais eu d'obligation stricte de méditer sur des mystères particuliers. Vous pouvez donc utiliser les mystères lumineux si vous le souhaitez, mais cela ne doit pas prolonger la neuvaine au-delà de sa durée habituelle.
En fait, si vous examiniez par exemple les méditations de saint Louis de Monfort ou du bienheureux Alan de la Roche sur le rosaire, vous constateriez qu'ils envisagent de nombreux thèmes au-delà des quinze mystères traditionnels. C'est pourquoi les indulgences de l'Église pour le rosaire n'exigent pas l'utilisation de mystères particuliers.
Le Vénérable Paul VI, dans sa lettre Marialis Cultus, donne une grande liberté dans le choix des mystères à considérer dans la prière du rosaire, de sorte que nous ne sommes jamais limités, surtout lorsque nous prions seuls, aux mystères traditionnellement donnés. Pour cette neuvaine, il suffit de prier trois neuvaines de demande et trois neuvaines d'action de grâce, quels que soient les mystères que l'on médite.