Il est à la fois réel et symbolique. Il est réel dans la mesure où il décrit des événements qui ont réellement eu lieu, mais il est symbolique dans la mesure où il ne relate pas un compte rendu scientifique et historique exact des événements.
Le récit de la chute dans Genèse 3 utilise un langage figuratif, mais affirme un événement primordial, un acte qui a eu lieu au début de l'histoire de l'homme.... (Catéchisme 390).
On ne peut pas dire : création ou évolution, dans la mesure où ces deux choses répondent à deux réalités différentes. L'histoire de la poussière de la terre et du souffle de Dieu, que nous venons d'entendre, n'explique pas en effet comment la personne humaine est née, mais ce qu'elle est. Elle explique son origine profonde et éclaire le projet qu'elle est. Et inversement, la théorie de l'évolution cherche à comprendre et à décrire les développements biologiques. Mais ce faisant, elle ne peut pas expliquer d'où vient le "projet" des personnes humaines, ni leur origine intérieure, ni leur nature particulière. Dans cette mesure, nous sommes confrontés à deux réalités complémentaires, plutôt que mutuellement exclusives (Cardinal Joseph Ratzinger, Au commencement : A Catholic Understanding of the Story of Creation and the Fall [Eerdmans, 1995], 50).
Car celui qui a de l'intelligence supposera que le premier, le deuxième et le troisième jour ont existé sans soleil, sans lune et sans étoiles, et que le premier jour était aussi, pour ainsi dire, sans ciel ? .... Je ne suppose pas que quelqu'un doute que ces choses indiquent figurativement certains mystères, l'histoire s'étant déroulée en apparence et non littéralement (Origène, Les doctrines fondamentales 4:1:16 [225]).