Humanae Vitae est explicite dans son enseignement contre le contrôle artificiel des naissances, et oui, le contexte est le mariage. Mais Humanae Vitae répond elle-même à la question :

Par conséquent, celui qui réfléchit bien doit aussi reconnaître qu'un acte d'amour réciproque qui met en péril la responsabilité de transmettre la vie que Dieu Créateur, selon des lois particulières, y a insérée, est en contradiction avec le dessein constitutif du mariage et avec la volonté de l'Auteur de la vie. Utiliser ce don divin en détruisant, ne serait-ce que partiellement, son sens et sa finalité, c'est contredire la nature de l'homme et de la femme et leur relation intime, et c'est donc contredire aussi le dessein de Dieu. (HV 13)

Ces deux phrases enseignent que tout ce qui détruit le sens de "l'acte réciproque d'amour" - en l'occurrence la contraception - est contraire à Dieu. Le Catéchisme appelle ces actions "intrinsèquement mauvaises" (CEC 2370), ce qui signifie qu'elles sont mauvaises en elles-mêmes : Il est toujours objectivement mauvais, quel que soit le contexte (dans le mariage ou en dehors) dans lequel il est accompli.

L'Église enseigne également que les relations sexuelles en dehors du mariage sont contraires à la volonté de Dieu et détruisent le véritable but de l'acte (cf. CEC 2353). Par conséquent, si une personne utilise la contraception tout en ayant des relations sexuelles en dehors du mariage, elle aggrave un péché par un autre.