Si par "sexe autorisé" vous entendez "activité sexuelle entre membres du sexe opposé", alors une personne "gay" (personne ayant une attirance pour le même sexe) n'est pas interdite de cette activité, à condition qu'elle se fasse dans le bon contexte, c'est-à-dire dans le cadre du mariage.

Ce n'est pas parce qu'une personne est attirée par les membres de son sexe qu'elle ne peut jamais se marier et avoir des relations sexuelles. Il est possible pour une telle personne d'ordonner à juste titre ses désirs sexuels vers un membre du sexe opposé et de se marier.

Mais qu'en est-il si une personne n'est jamais en mesure d'ordonner correctement ses désirs sexuels aux membres du sexe opposé ? Est-il injuste de dire qu'elle ne peut pas avoir d'activité sexuelle avec des personnes du même sexe ? Non. Ce n'est pas injuste parce que l'activité sexuelle avec des personnes du même sexe est immorale, c'est-à-dire qu'elle est contraire au bien de notre nature humaine.

Pour qu'une chose soit injuste, il faut qu'il y ait une violation d'un bien qui nous appartient en tant qu'êtres humains. Dire que l'activité sexuelle entre membres du même sexe est quelque chose que les humains ne devraient pas faire n'est pas une violation d'un bien qui nous appartient en tant qu'êtres humains.

En fait, c'est le contraire qui est recherché. L'interdiction morale de l'activité sexuelle entre personnes de même sexe est juste précisément parce qu'elle cherche à préserver les biens de la sexualité humaine : la procréation et l'amour unitif. Par conséquent, dire que l'activité sexuelle entre personnes de même sexe est immorale n'est pas une injustice.

Pour plus d'informations sur ce sujet, voir mon article "Le sexe, pour l'amour du ciel".