Quarante jours après sa résurrection d'entre les morts, Jésus monte en triomphe au ciel, prenant place à la droite du Père (Marc 16:19, Luc 24:50-52, Actes 1:6-11). Ce faisant, Jésus fait culminer son unique sacrifice du Calvaire dans une gloire éternelle, accomplissant le jour de l'expiation/les sacrifices du Yom Kippour de l'ancienne alliance (voir Lev. 16). En effet, Jésus ne prend pas le sang des boucs et des veaux, mais le sien, et il entre dans le sanctuaire céleste, qui n'est pas fait de main d'homme (Héb. 9:11-14). Il est donc le grand prêtre du ciel (Héb. 8:1-3 ; CEC 662-64, 1137-39), et il vit toujours pour intercéder en notre faveur (Héb. 7:23-25, 9:23-24).

Son unique sacrifice est rendu sacramentellement présent à chaque Messe selon l'ordre de Melchisédek, c'est-à-dire sous les formes du pain et du vin (Gn 14,18-20, He 5,7-10, Mt 26,26-29, Lc 22,19-20 ; voir CEC 1333, 1355, 1544). Pour plus d'informations sur le lien intime entre la liturgie céleste et la Messe, voir le Pape Paul VI, Credo du peuple de Dieu, 24-26).

L'importance de l'Ascension est encore démontrée lorsque, malgré sa glorieuse résurrection le dimanche de Pâques, Jésus dit à Marie-Madeleine de ne pas s'accrocher à lui, parce qu'il n'est pas encore monté vers le Père céleste (Jean 20:16-17).