L'onanisme, c'est-à-dire le fait pour un mari de répandre sa semence en dehors du ventre de sa femme, n'est jamais moralement admissible (voir Gen. 38:1-10). Dieu a inscrit un lien indéfectible entre les aspects d'amour et de vie de l'acte conjugal, qui perdure même si la femme n'est plus en âge de procréer. Autrement, l'acte conjugal serait totalement interdit après l'âge de procréer, ce qui montre que l'aspect vivifiant ne se limite pas au fruit de la procréation des enfants, mais s'étend également à l'édification mutuelle de l'époux et de l'épouse.

Dieu a conçu l'acte conjugal pour que le mari et la femme ne fassent qu'un et renouvellent cette alliance dans les relations conjugales tout au long de leur vie de couple. En effet, Dieu a conçu le mariage comme une alliance libre, totale, fidèle et fructueuse entre un mari et une femme ; et l'amour conjugal, en tant qu'acte conjugal par excellence, doit refléter cet engagement total et sans réserve entre les époux. L'onanisme n'est certainement pas un don total du mari à sa femme, ni une fidélité, que la procréation soit possible ou non. De plus, un mari onaniste prive sa femme des effets bénéfiques non reproductifs que sa semence lui apporte.

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