[La bête] obligea tout le peuple, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, à porter sur la main droite ou sur le front une image frappée, de sorte que personne ne pût acheter ou vendre, si ce n'est celui qui portait l'image frappée du nom de la bête ou du nombre qui correspondait à son nom.

La sagesse est de mise ici ; celui qui comprend peut calculer le nombre de la bête, car c'est un nombre qui représente une personne. Son nombre est de six cent soixante-six (Apoc. 13:16-18).

Le livre de l'Apocalypse fait un grand usage de l'imagerie symbolique et des thèmes théologiques. Il utilise les événements contemporains de sa composition pour délivrer un message sur le triomphe final du Christ. La bête symbolise les différents empereurs romains qui ont persécuté les premiers chrétiens, mais elle symbolise surtout César Néron (dont le nom en hébreu a la valeur numérique de 666). La plupart des spécialistes pensent que la "marque de la bête" fait référence aux pièces de monnaie de l'Empire romain qui portaient l'image de l'empereur.

Le livre de l'Apocalypse indique clairement que cette marque a été imposée à tous les peuples ; il n'est pas fait mention du caractère volontaire de cette marque. La seule chose que l'Apocalypse mentionne concernant le Livre de Vie et la bête est que ceux qui choisissent d'adorer la bête n'ont pas leur nom dans le Livre de Vie. Toutefois, cela est tout à fait différent de la marque forcée de la bête.