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La nomination par un empereur rompt-elle la succession apostolique ?

L'essence de la succession apostolique est que chaque évêque a été ordonné par quelqu'un qui a été ordonné par quelqu'un qui a été ordonné par quelqu'un qui a été ordonné par quelqu'un, etc. La succession apostolique dépend de la transmission valide du sacrement de l'ordre.

Les évêques locaux ont été choisis de différentes manières au cours de l'histoire. Parfois, ils étaient choisis par le clergé local, avec l'approbation ou le rejet des évêques de la région environnante. D'autres fois, l'évêque métropolitain décidait lui-même qui serait évêque. Au Moyen Âge, la pratique a été adoptée selon laquelle le monarque choisissait ou avait un droit de veto sur la nomination des évêques de son royaume. Même au début du XIXe siècle, le monarque britannique avait un droit de veto sur la nomination des évêques catholiques en Irlande. Cette question a été très controversée tout au long de l'histoire. Parfois, l'Église passait des accords avec les gouvernements, et parfois il y avait de grands désaccords sur les termes de ces accords.

Il convient de noter que si les monarques pouvaient parfois choisir qui serait nommé dans un diocèse de leur royaume et qui deviendrait évêque, ils n'ordonnaient personne évêque. Le sacrement de l'ordre était toujours transmis par l'imposition des mains et le rituel ecclésiastique approprié. La succession apostolique était donc parfaitement protégée, même si la sélection de l'évêque était loin d'être idéale.

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