Des lapidations ont-elles eu lieu ? Pourquoi Dieu l'a-t-il permis ? Les pécheurs, quelle que soit l'époque à laquelle ils ont vécu, méritent une seconde chance, n'est-ce pas ?
Alors que l'Ancien Testament prescrit la peine de mort pour de nombreux délits, les exigences du Talmud rendent son application extrêmement rare. En général, la tradition talmudique exigeait :
Il était très rare qu'un cas remplisse toutes ces conditions, et l'application de la peine de mort était donc quasiment inexistante. En fait, lorsque l'Ancien Testament prescrit la peine de mort pour un délit, c'est pour montrer la gravité du délit. En fait, lors d'une conversation rapportée dans le Talmud, un rabbin dit : "Un Sanhédrin qui met un homme à mort une fois tous les sept ans est appelé un Sanhédrin meurtrier". Ce à quoi un autre rabbin répond : "Ou même une fois tous les soixante-dix ans."
Ainsi, bien que la peine de mort ait été utilisée occasionnellement, la littérature talmudique n'est pas à l'aise avec elle et envisage même d'en interdire l'application. Un érudit du Talmud aurait déclaré : "Si nous avions fait partie du Sanhédrin, aucune sentence de mort n'aurait jamais été prononcée : "Si nous avions fait partie du Sanhédrin, aucune condamnation à mort n'aurait jamais été prononcée.
Le Talmud discute également en détail des formes de peine capitale pour un enfant rebelle, mais déclare ensuite : "Cela n'est jamais arrivé et cela n'arrivera jamais : "Cela n'est jamais arrivé et cela n'arrivera jamais".
Il est important de se rappeler que si les Écritures prévoient la peine de mort pour certains délits, cela n'a jamais été considéré comme une obligation absolue. Ainsi, la peine pouvait être moindre si le Sanhédrin en décidait ainsi. Il s'agissait de suivre l'exemple de Dieu, qui n'a pas ôté la vie à Caïn après qu'il eut assassiné Abel, mais lui a permis d'être exilé avec une marque de protection contre la vengeance d'autrui.
La société antique ne disposait d'aucun outil d'investigation réel et n'avait aucun moyen de maintenir un système pénitentiaire, qui, s'il avait existé, aurait probablement été un sort pire que la mort. Dans l'Antiquité, la loi du plus fort régnait, et une société dont les membres ne craignaient pas d'être punis pour certains crimes aurait fini par sombrer dans le chaos.
Les anciennes lois de l'Ancien Testament datent d'une époque brutale de l'histoire de l'humanité. Elles ont été mises en place en tant que punitions potentielles pour ce qui était considéré comme des crimes très graves, mais leur existence était principalement destinée à souligner la gravité de l'infraction et non à constituer un véritable plan d'action.