Pas du tout. Ils affirment que le "fruit de la vigne" (Matt. 26:29) doit être compris comme le jus de raisin, mais cette notion pose trois problèmes principaux.

Tout d'abord, les deux boissons courantes en Palestine étaient l'eau et le vin. L'expression "fruit de la vigne" signifiait "produit de la vigne". Les vignes n'étaient pas cultivées pour le raisin, mais pour le vin.

Deuxièmement, le jus de raisin s'altère rapidement sans réfrigération. Il y avait très peu de réfrigérateurs en Palestine à l'époque du Christ.

Troisièmement, aux noces de Cana, après que le Christ eut changé l'eau en vin, le maître d'hôtel qui l'avait goûté dit à l'époux : "Tout le monde sert d'abord du bon vin, puis, quand les gens ont bu librement, du moins bon ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent" (Jn 2,10).

Traduction : Normalement, un hôte sort le bon vin en premier pour que les gens, lorsqu'ils sont éméchés (ce qui n'est pas le cas avec le jus de raisin), ne remarquent pas le bas de gamme plus tard. Vous, en revanche, vous avez gardé le bon vin pour la fin.