Dieu a lié le salut au sacrement du baptême, mais lui-même n'est pas lié par ses sacrements.

Cela signifie que le seul moyen ordinaire que l'Église connaisse pour sauver une personne est le sacrement du baptême (CEC 1257). C'est tout ce qui nous a été révélé (Jean 3:3-5). Par conséquent, ceux à qui ce moyen de salut nécessaire a été révélé sont tenus de l'utiliser.

Mais ceux qui ne sont pas responsables de leur ignorance de cette révélation ne seront pas tenus pour responsables :

Cette affirmation [la nécessité d'être baptisé] ne s'adresse pas à ceux qui, sans faute de leur part, ne connaissent pas le Christ et son Église (CEC 847).

Pour ces personnes, Dieu administre la grâce du salut selon des modalités connues de lui seul :

Bien que par des voies connues de lui-même, Dieu peut conduire ceux qui, sans faute de leur part, sont ignorants de l'Évangile, à la foi sans laquelle il est impossible de lui plaire (CEC 848 ; cf. 1260).

L'ignorance invincible n'est cependant pas la seule condition du salut en dehors du sacrement du baptême. L'Église enseigne également que ces personnes doivent "chercher Dieu d'un cœur sincère et, poussées par la grâce, s'efforcer dans leurs actions de faire sa volonté telle qu'elles la connaissent par les exigences de leur conscience" (CEC 847).

Malgré le fait que des individus non baptisés et non responsables de leur ignorance puissent être sauvés (CEC 847), "l'Église a toujours l'obligation et aussi le droit sacré d'évangéliser tous les hommes" (CEC 848).

Pour en savoir plus, consultez nos articles Baptême de désir et L'Écriture soutient-elle le baptême de désir ?