Le problème de cette approche est que les généalogies n'étaient pas censées être des chroniques exactes de l'histoire. Souvent, les auteurs anciens omettaient des générations par souci de symbolisme. Par exemple, Matthieu rapporte trois séries de quatorze générations dans son récit de la généalogie de Jésus. Les spécialistes de la Bible soulignent que quatorze est la valeur numérique du nom de David en hébreu (D = 4, V= 6, D= 4). Ils en concluent que les trois séries de quatorze pourraient être une façon pour Matthieu de souligner que Jésus est le nouveau David, ou qu'il s'agit simplement d'un outil mnémotechnique (14 pour David, 14 de David à la déportation en captivité, et 14 pour Jésus). En outre, comme l'explique Trent Horn dans son livre Hard Sayings (voir les chapitres 5 et 11), les âges énumérés dans l'Ancien Testament ne sont peut-être pas littéraux, mais symboliques.

Le but des généalogies dans la Bible n'était pas de montrer l'âge de chacun, mais d'illustrer les liens de parenté entre les personnes. Le calcul de l'âge de l'univers par l'évêque Ussher n'est pas un enseignement catholique définitif. En fait, l'Église catholique n'a pas de position sur un âge particulier de la Terre ou de l'univers physique. Il s'agit d'une question sur laquelle les catholiques peuvent légitimement être en désaccord.

Le catéchisme de l'Église catholique affirme que les découvertes de la science moderne

. ... ont splendidement enrichi notre connaissance de l'âge et des dimensions du cosmos, du développement des formes de vie et de l'apparition de l'homme. Ces découvertes nous invitent à une admiration encore plus grande pour la grandeur du Créateur, nous incitant à lui rendre grâce pour toutes ses œuvres et pour la compréhension et la sagesse qu'il donne aux savants et aux chercheurs (283).

Pour plus d'informations sur ce sujet, voir les questions-réponses et le tract.