En plus de l'exigence qu'elle "déclare qu'elle est prête à écarter les dangers de s'éloigner de la foi", le Code de droit canonique exige que la future épouse de votre cousin "fasse la promesse sincère de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que tous ses enfants soient baptisés et élevés dans l'Église catholique" (CIC 1125 §1). Votre cousin, quant à lui, doit seulement "être informé en temps opportun des promesses qu'[elle] doit faire, de telle sorte qu'il soit certain qu'[il] est vraiment conscient de [sa] promesse et de [son] obligation" (CIC 1125 §2). Il n'est pas tenu de faire les mêmes promesses. En fait, le mariage peut se poursuivre même s'il résiste à ses promesses.

Le Nouveau commentaire du Code de droit canonique explique,

La permission d'un mariage mixte peut être accordée même s'il est prévu que les efforts du catholique pour transmettre la foi catholique seront probablement infructueux en raison de la résistance du conjoint non catholique. Dans ces circonstances, la partie catholique peut remplir son obligation, au moins en partie, en contribuant activement à l'atmosphère chrétienne du foyer ; en faisant tout ce qui est possible, par la parole et par l'exemple, pour permettre aux autres membres de la famille d'apprécier les valeurs spécifiques de la tradition catholique ; en prenant les mesures nécessaires pour s'informer sur sa propre foi afin de pouvoir l'expliquer et en discuter avec eux ; en priant avec la famille pour obtenir la grâce de l'unité chrétienne, comme le Seigneur le veut. Faire tout ce qui est possible n'implique pas d'insister sur la formation catholique des enfants au point de menacer la stabilité du mariage. Ce qui est nécessaire, c'est une promesse sincère du catholique de faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la formation catholique des enfants. La sincérité de cette promesse doit être présumée, jusqu'à preuve du contraire. (1346-1347)