Cette analogie ne pourrait fonctionner que si l'on pouvait démontrer que l'avortement est un service "nécessaire". L'Église reconnaît que l'avortement n'est pas "nécessaire" mais qu'il est un mal moral :
Depuis le premier siècle, l'Église affirme que tout avortement provoqué est un mal moral. Cet enseignement n'a pas changé et reste immuable. L'avortement direct, c'est-à-dire l'avortement voulu comme fin ou comme moyen, est gravement contraire à la loi morale (Catéchisme 2271).
Dans Christifideles Laici, saint Jean-Paul II a affirmé que le droit à la vie est un droit humain fondamental et la base nécessaire sur laquelle nous devons lutter pour tous les autres droits personnels :
L'inviolabilité de la personne, qui est le reflet de l'inviolabilité absolue de Dieu, trouve son expression première et fondamentale dans l'inviolabilité de la vie humaine. Par-dessus tout, le cri commun qui est poussé à juste titre au nom des droits de l'homme - par exemple, le droit à la santé, à la maison, au travail, à la famille, à la culture - est faux et illusoire si le droit à la vie, le droit le plus élémentaire et fondamental et la condition de tous les autres droits de la personne, n'est pas défendu avec la plus grande détermination (38).