Oui, c'est une option acceptable dans l'Instruction générale du Missel romain (IGM). Cependant, je m'inscris en faux contre l'idée que, dans cette option, le prêtre dit la Messe "dos au peuple". Un chauffeur d'autobus conduit-il l'autobus "en tournant le dos au peuple" ? Le pilote "tourne-t-il le dos au peuple" pour piloter un avion ?
Dans cette option, le prêtre et le peuple font face à la même direction. Cela symbolise le prêtre conduisant le peuple dans l'offrande de l'Eucharistie, et le peuple l'assistant par ses prières. C'est ce qu'on appelle ad orientem ; symboliquement, le prêtre et le peuple sont tous deux tournés vers l'est (la direction à partir de laquelle l'Écriture dit que Jésus reviendra).
Dans le scénario moderne le plus courant, le prêtre n'est techniquement pas face au peuple. Le prêtre et le peuple sont tous deux face au Christ dans l'Eucharistie.
La RGI n'interdit pas l'ad orientem. Elle ne dit pas dans quelle direction le prêtre fait face, sauf lorsqu'il s'adresse à la congrégation. En ces occasions, la MIC indique explicitement que le prêtre " fait face au peuple et... ", ce qui n'aurait aucun sens si le prêtre faisait toujours face au peuple. ce qui n'aurait aucun sens si le prêtre faisait toujours face au peuple. Cette instruction n'est utile que si le prêtre ne fait pas toujours face au peuple.
Le pape Benoît et le pape François ont tous deux célébré la messe ad orientem à certaines occasions, et chaque prêtre a le droit de célébrer la messe de cette manière.