Mes frères, on peut vous dire avec confiance, à propos du patriarche David, qu'il est mort et qu'il a été enseveli, et que son tombeau se trouve encore aujourd'hui au milieu de nous. Mais comme il était prophète et qu'il savait que Dieu lui avait fait le serment d'asseoir un de ses descendants sur son trône, il a prévu et annoncé la résurrection du Messie, qui n'a pas été abandonné aux enfers et dont la chair n'a pas vu la corruption. Dieu a ressuscité ce Jésus, nous en sommes tous témoins. Exalté à la droite de Dieu, il a reçu du Père la promesse de l'Esprit Saint et l'a répandu, comme vous le voyez et l'entendez.
Car David n'est pas monté au ciel, mais il a dit lui-même :
Le Seigneur a dit à mon Seigneur : "Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied".
Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu l'a fait Seigneur et Messie, ce Jésus que vous avez crucifié (Ac 2, 29-35).
L'auteur ne dit pas que David n'est pas allé au ciel après la résurrection de Jésus. Dans le contexte, Pierre souligne que, dans certains passages des psaumes, David ne parlait pas de lui-même, mais de Jésus.
Pierre a commencé sa prédication en disant : "Car David dit de lui ... tu n'abandonneras pas mon âme aux enfers, et tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption" (Actes 2:25,27).
En disant que David a été enterré au milieu d'eux et qu'il n'est pas ressuscité, Pierre affirmait que David ne pouvait pas parler de lui-même, car le psaume indique clairement que la personne ne restera pas dans la tombe. Pierre prêchait l'accomplissement des Écritures dans la résurrection et l'ascension de Jésus.