La chirurgie plastique semble être justifiée si elle apporte un bénéfice thérapeutique significatif à certains égards, qu'il soit physique (par exemple, la chirurgie reconstructive pour restaurer la fonction ou l'utilité en cas d'accident ou de malformation congénitale) ou psychologique. Ceci à condition que la procédure ne nuise pas à un autre bien égal ou supérieur et qu'elle ne soit pas intrinsèquement immorale.

La chirurgie plastique semble être autorisée, même sans effet thérapeutique significatif, à condition qu'elle ne porte pas atteinte à un bien important et que la procédure ne soit pas intrinsèquement immorale.

La chirurgie plastique semble inadmissible si elle porte atteinte à un bien supérieur à celui qui doit être atteint, étant vénielle si la différence entre les biens est légère et potentiellement mortelle si la différence entre les biens est grave.

Les biens susceptibles d'être endommagés par le recours à la chirurgie plastique sont variés. Il peut s'agir d'un préjudice pour soi-même - sa propre santé physique, psychologique ou spirituelle - ou d'un préjudice pour autrui, comme l'incapacité financière de subvenir aux besoins de sa famille de manière appropriée et opportune.

Comme toujours, si une procédure médicale est intrinsèquement immorale - telle que les chirurgies dites de trans-genre - elle ne peut être pratiquée.