Le consentement fait ou ratifie le mariage (CEC 1626-28), c'est pourquoi les tribunaux matrimoniaux examinent si l'une ou les deux personnes avaient un consentement déficient lorsqu'elles ont échangé leurs vœux de mariage (CEC 1628-29).

Prendre une drogue illégale et inciter une autre personne à le faire est certainement moralement répréhensible, mais ne vicierait pas nécessairement le consentement marital en soi. Elle pourrait éventuellement indiquer une incapacité "à assumer les obligations essentielles du mariage pour des causes de nature psychique" (Code de droit canonique, canon 1095.3).

Si votre fille est encore mariée, ce problème pourrait peut-être être résolu par un conseiller matrimonial. Si votre fille est divorcée, demandez-lui de s'adresser au tribunal matrimonial de son diocèse avec l'aide du pasteur de sa paroisse.