Pour être précis, le bienheureux pape Paul VI réaffirme définitivement l'enseignement infaillible de l'Église sur la contraception dans son encyclique Humanae Vitae (HV). En d'autres termes, il n'était pas nécessaire de faire une définition ex cathedra en 1968 (voir CEC 891).

C'est ce que montre clairement le pape Paul VI dans son encyclique :

Cette doctrine particulière, souvent exposée par le magistère de l'Église, se fonde sur le lien inséparable, établi par Dieu et que l'homme ne peut rompre de sa propre initiative, entre la signification unitive et la signification procréative qui sont toutes deux inhérentes à l'acte matrimonial (HV 12 ; c'est nous qui soulignons).

En effet, l'homme ne peut atteindre le vrai bonheur auquel il aspire de toutes les forces de son esprit, s'il ne respecte pas les lois que le Dieu Très-Haut a gravées dans sa nature même. Ces lois doivent être observées avec sagesse et amour. Pour cette grande œuvre, pour vous tous et surtout pour les couples mariés, nous implorons du Dieu de toute sainteté et de toute pitié une abondance de grâce céleste, en gage de laquelle nous accordons volontiers notre bénédiction apostolique (HV 31 ; c'est nous qui soulignons).

Pour en savoir plus sur ce sujet, voir notre tract et notre réponse concernant le traitement médical et le principe du double effet. Une question clé concernant le double effet serait d'éviter un traitement ayant un effet secondaire abortif.