Le jugement de l'Église concernant les traitements de fécondation in vitro peut sembler cruel et injuste, mais il ne l'est pas. Les enfants sont un don, pas un droit. L'Église enseigne que
[Le mariage ne confère pas aux époux le droit d'avoir un enfant, mais seulement le droit d'accomplir les actes naturels qui sont en soi ordonnés à la procréation. Un véritable droit à l'enfant serait contraire à la dignité et à la nature de l'enfant. L'enfant n'est pas un objet sur lequel on a un droit, ni ne peut être considéré comme un objet de propriété : l'enfant est plutôt un don, "le don suprême" (58) et le don le plus gratuit du mariage, et il est le témoignage vivant du don réciproque de ses parents. C'est pourquoi l'enfant a le droit, comme on l'a déjà dit, d'être le fruit de l'acte spécifique de l'amour conjugal de ses parents ; et il a aussi le droit d'être respecté comme une personne dès le moment de sa conception. (Instruction sur le respect de la vie humaine 8)
Le Catéchisme de l'Église catholique nous rappelle également que
Les techniques n'impliquant que le couple marié (insémination et fécondation artificielles homologues). Elles dissocient l'acte sexuel de l'acte procréatif. L'acte qui fait naître l'enfant n'est plus un acte par lequel deux personnes se donnent l'une à l'autre, mais un acte qui "confie la vie et l'identité de l'embryon au pouvoir des médecins et des biologistes et établit la domination de la technique sur l'origine et le destin de la personne humaine. Un tel rapport de domination est en soi contraire à la dignité et à l'égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants". (CEC 2377)
Pour en savoir plus : Donum Vitae