La plus grande prière de l'histoire du salut est une bonne œuvre, l'offrande de Jésus en notre faveur, que nous représentons sacramentellement et recevons à nouveau à chaque messe (Luc 22:19-20 ; voir 1 Cor. 5:7 ; 10:14-22 ; 11:23-34).

Par conséquent, nos offrandes personnelles ou nos bonnes œuvres peuvent également être offertes comme des prières efficaces au Père dans le Seigneur Jésus, que ce soit en notre nom ou pour d'autres. Et dans l'Ancien Testament, Dieu dit que les bonnes œuvres sont supérieures aux sacrifices de l'Ancienne Alliance offerts régulièrement :

Car je désire l'amour ferme et non les sacrifices, la connaissance de Dieu plutôt que les holocaustes (Osée 6,6).

La pratique du droit et de la justice est plus agréable au Seigneur que les sacrifices (Proverbes 21:3).

De même, Jésus parle de la façon dont nos actions quotidiennes peuvent servir de sacrifices de louange au Père qui attirent les autres vers Dieu :

"Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une colline ne peut être cachée. On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur un lampadaire, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière brille devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux" (Matthieu 5:14-16).

Saint Paul parle également de la façon dont l'offrande de nos souffrances peut servir de sacrifices de prière efficaces pour les autres :

Si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et votre salut ; et si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation, que vous éprouvez en supportant patiemment les mêmes souffrances que nous (2 Corinthiens 1:6).

En outre, la Lettre aux Hébreux affirme que nos bonnes œuvres peuvent servir d'offrandes sacrificielles à Dieu.

Par lui donc, offrons continuellement à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent son nom. Ne négligez pas de faire le bien et de partager ce que vous avez, car de tels sacrifices sont agréables à Dieu (Hébreux 13,15-16).