Non, ils ne peuvent pas, parce qu'ils accepteraient directement la contraception au lieu de la tolérer comme un effet secondaire admissible dans la recherche d'un traitement médical pour une maladie réelle. Dans son encyclique Humanae Vitae de 1968, le pape Paul VI a réaffirmé :

. Il n'est jamais licite, même pour les motifs les plus graves, de faire le mal pour qu'il en résulte un bien, c'est-à-dire d'avoir une intention directe qui, par sa nature même, contredit l'ordre moral et doit donc être jugée indigne de l'homme, même si l'intention est de protéger ou de promouvoir le bien-être d'un individu, d'une famille ou de la société en général (14 ; voir le Catéchisme 2366-72).

Au contraire, si vous voulez éviter de risquer de concevoir un enfant qui pourrait avoir des malformations congénitales, vous devrez vous abstenir de toute intimité conjugale jusqu'à ce que votre femme ne prenne plus ce médicament. En même temps, chaque enfant, quels que soient ses défauts, est un grand don de Dieu.

Votre femme pourrait peut-être traiter sa maladie avec un autre médicament. À cet égard, nous vous suggérons d'accéder à l'Association médicale catholique pour trouver et consulter un bon médecin catholique dans votre région sur cette question.

En attendant, sachez que Dieu honorera votre fidélité (voir Philippiens 4:13, Jean 8:31-32, 2 Corinthiens 12:8-10).

De plus, comme indiqué ci-dessus, vous pouvez dans certains cas utiliser un médicament qui a un effet secondaire contraceptif involontaire. Voir cette réponse pour des informations sur le principe du double effet.