Pour ceux qui n'ont pas la foi, il n'y a pas de miracle qui puisse les convaincre.

L'Église se veut toujours prudente lorsqu'elle reconnaît officiellement un miracle. Elle tente d'abord d'exclure toute explication naturelle. Si une condition médicale particulière est connue pour avoir une rémission spontanée dans un grand nombre de cas, alors une telle guérison ne sera probablement pas reconnue par l'Église comme un miracle.

L'Église fait appel à des experts médicaux pour évaluer les allégations de miracles. Elle demande simplement à ces experts de déterminer quelle serait l'explication naturelle, s'il y en a une. Ils établissent le diagnostic exact de la maladie, le pronostic, le traitement et le résultat final. Pour qu'un miracle soit considéré comme possible, les experts médicaux doivent déterminer que la guérison a été rapide, complète, durable et inexplicable par les connaissances médicales et scientifiques actuelles.

Lorsqu'un miracle revendiqué passe le test médical, il doit ensuite passer le test théologique. Les théologiens tentent de déterminer s'il est raisonnable de relier la guérison médicalement inexplicable au saint ou à la dévotion en question.

Si un miracle revendiqué passe ces deux enquêtes, les résultats des deux rapports sont transmis au pape, qui prend alors sa propre décision.

Si la rémission spontanée d'une maladie particulière est si rare qu'elle ne constitue pas une explication probable et que la rémission coïncide avec une dévotion particulière à un saint, il semblerait beaucoup plus raisonnable, pour une personne de foi, de supposer un miracle que de supposer une coïncidence étrange d'une probabilité astronomique.

Pour plus d'informations : Divinus Perfectionis Magister