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Si une personne orthodoxe russe n'a pas accès à sa propre église, elle peut recevoir la communion dans une église catholique. Toutefois, l'Église catholique n'encourage pas cette pratique par respect pour les Églises orthodoxes orientales, qui n'autorisent généralement pas leurs membres à communier dans des Églises non orthodoxes.
Code de droit canonique :
Les ministres catholiques administrent licitement les sacrements de pénitence, d'Eucharistie et d'onction des malades aux membres des Églises orientales qui n'ont pas la pleine communion avec l'Église catholique, s'ils le demandent de leur propre chef et s'ils sont bien disposés. Ceci est également valable pour les membres d'autres Eglises qui, selon le jugement du Siège Apostolique, sont dans la même situation que ces Eglises orientales en ce qui concerne les sacrements (can. 844 §3).
Catéchisme de l'Église catholique :
Les Églises orientales qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique célèbrent l'Eucharistie avec beaucoup d'amour. "Ces Églises, bien que séparées de nous, possèdent les vrais sacrements, surtout, par succession apostolique, le sacerdoce et l'Eucharistie, ce qui fait qu'elles sont toujours unies à nous dans la plus grande intimité". Une certaine communion in sacris, et donc dans l'Eucharistie, "dans des circonstances appropriées et avec l'approbation de l'autorité ecclésiastique, n'est pas seulement possible mais encouragée" (1399).
