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Les relations sexuelles dans le mariage

Les relations sexuelles sont pleinement permises dans le mariage catholique… mais pas sans cadre. Pour l’Église, l’union charnelle n’est ni un simple plaisir ni une formalité : elle a un sens profond, enraciné dans la vision chrétienne de l’amour et de la vie. 

Dans la doctrine catholique, le mariage est un sacrement : une alliance indissoluble entre un homme et une femme, bénie par Dieu. La sexualité y occupe une place essentielle, mais elle est ordonnée à deux finalités inséparables : l’union des époux (signe de l’amour mutuel, don réciproque et exclusif) et la procréation (ouverture à la vie, participation à l’œuvre créatrice de Dieu).

Le Catéchisme (CEC §2360) précise :

« La sexualité est ordonnée à l’amour conjugal de l’homme et de la femme. Dans le mariage, l’intimité corporelle des époux devient un signe et un gage de communion spirituelle. »

Ce qui est permis

  • Les relations sexuelles complètes : elles sont moralement bonnes si elles respectent les deux finalités – union et ouverture à la vie.
  • Le plaisir conjugal : l’Église reconnaît qu’il est bon et voulu par Dieu, tant qu’il est l’expression de l’amour et du don mutuel.
  • Les gestes d’affection et de tendresse : tout ce qui nourrit la communion entre époux est valorisé.
  • La régulation des naissances : elle est permise par des moyens naturels (méthodes d’observation du cycle) pour de justes raisons.

Ce qui est interdit

  • Les actes volontairement fermés à la vie : contraception artificielle (pilule, préservatif, stérilet, etc.) et stérilisation volontaire.
  • Les relations sexuelles non complètes (actes qui excluent volontairement l’éjaculation dans le rapport naturel), considérées comme contraires à l’unité de l’acte conjugal.
  • L’usage égoïste du corps de l’autre : le rapport ne doit pas réduire l’autre à un objet de plaisir.
  • La pornographie et la masturbation : incompatibles avec le don mutuel exclusif.
  • L’adultère : rupture grave de l’alliance sacramentelle.

En ce qui concerne le sexe oral, il peut être moralement acceptable comme expression de tendresse ou de stimulation avant ou pendant les relations sexuelles, à condition qu’il conduise à l’union complète. S’il est pratiqué comme but en soi et volontairement séparé de l’acte conjugal naturel, il est considéré comme moralement désordonné. 

Pour l’Église, la sexualité conjugale est un langage du corps où les époux se disent : « Je me donne à toi totalement, sans réserve. » Toute pratique qui nie l’unité de l’amour et de la vie est jugée contraire à ce langage. Saint Jean-Paul II, dans sa « théologie du corps », résume : « Dans l’amour conjugal, le corps devient l’expression visible de la donation intérieure de la personne. »

Dans le mariage catholique, les relations sexuelles ne sont pas un simple droit conjugal mais un sacrement vécu dans le corps. Elles sont bénies et encouragées lorsqu’elles sont expression d’un amour vrai et ouvertes à la vie. Elles sont dévoyées lorsqu’elles ferment la porte à l’un de ces deux aspects.

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