L'Église accorde des "marques d'honneur particulières" à la proclamation de l'Évangile dans la liturgie, car c'est le point culminant de la liturgie. Il n'est pas permis d'omettre la lecture de l'Évangile ou de la remplacer par un sketch ou une autre forme de mise en scène. Cela est clairement indiqué dans le Directoire pour les messes avec les enfants.

Directoire pour les messes avec les enfants (Sacrée Congrégation pour le Culte Divin) :

41. Puisque les lectures tirées de la Sainte Écriture "forment la partie principale de la liturgie de la parole", même dans les messes célébrées avec des enfants, la lecture biblique ne doit jamais être omise.

47. Lorsque le texte des lectures s'y prête, il peut être utile que les enfants le lisent en se répartissant les parties, comme c'est le cas pour la lecture de la Passion du Seigneur pendant la Semaine Sainte.

48. L'homélie expliquant la Parole de Dieu doit être mise en valeur dans toutes les Messes avec des enfants. Parfois, l'homélie destinée aux enfants doit devenir un dialogue avec eux, à moins que l'on ne préfère qu'ils écoutent en silence.

Une option pour la lecture de l'Évangile en plusieurs parties est le récit de la Passion, le dimanche des Rameaux et le Vendredi saint. Il convient également de noter que les rubriques de ce récit traditionnel de la Passion n'autorisent pas la mise en scène (performance).

Paschale Solemnitatis :

33. Le récit de la passion occupe une place particulière. Il doit être chanté ou lu de manière traditionnelle, c'est-à-dire par trois personnes qui prennent les rôles du Christ, du narrateur et du peuple. La passion est proclamée par des diacres ou des prêtres, ou par des lecteurs laïcs. Dans ce dernier cas, le rôle du Christ est réservé au prêtre.