Le Code de droit canonique stipule que

Dans un lieu sacré, seules sont autorisées les choses qui servent à l'exercice ou à la promotion du culte, de la piété et de la religion. Tout ce qui n'est pas en harmonie avec la sainteté du lieu est interdit. L'ordinaire peut cependant, pour des cas particuliers, permettre d'autres usages, à condition qu'ils ne soient pas contraires au caractère sacré du lieu (c. 1210).

Dans de nombreuses paroisses, des considérations pratiques font malheureusement du sanctuaire le seul espace suffisamment grand pour certains événements. Mais ces événements doivent être de nature raisonnablement religieuse. Par exemple, un concert de Noël de la chorale de l'école paroissiale est raisonnablement religieux. En revanche, le spectacle de talents de l'école paroissiale ne l'est probablement pas.

Même si l'utilisation de l'espace sacré est autorisée, cela ne signifie pas que tout est permis. L'autel et l'espace qui l'entoure doivent être respectés. Rien ne doit être placé sur l'autel comme s'il s'agissait d'une simple table ou d'un lieu d'exposition. Il peut être nécessaire de retirer l'Eucharistie du tabernacle afin de ne pas manquer de respect à la présence sacrée du Seigneur en l'ignorant.

Si le pasteur de la paroisse peut accorder l'autorisation d'utiliser l'espace sacré dans un but religieux (par exemple, concert de musique religieuse, retraite, théâtre religieux), seul l'évêque peut accorder l'autorisation d'utiliser l'espace sacré dans un but laïque (par exemple, concert de musique classique non religieux). L'évêque ne peut pas non plus accorder d'autorisation pour quoi que ce soit qui serait explicitement contraire au caractère sacré (par exemple, un rassemblement politique).