Je ne pense pas que vous devriez confesser cela à moins qu'il n'y ait eu un cas particulier, individuel au moins, où vous n'avez pas fait ce que vous pouviez. Cela doit être concret et non général. Sinon, nous pourrions nous mettre à parler de tous les maux que nous ne faisons pas assez pour arrêter. Nous pourrions tous faire plus pour la paix dans le monde, pour la famille, pour les pauvres, etc., mais il n'y a manifestement pas de péché si nous ne refusons pas une occasion où, en toute justice, nous aurions dû agir concrètement dans nos propres circonstances.

Ainsi, par exemple, si vous entendez des collègues discuter de la question de savoir si l'une d'entre elles devrait avorter, et que vous ne dites rien pour encourager la protection de la vie, vous devriez certainement le confesser ; mais si vous n'avez pas fait de bénévolat pour le ministère pro-vie local alors que vous le pouviez, ce n'est pas nécessairement un péché si vous avez d'autres bonnes œuvres à accomplir.