En ce qui concerne les projets d'avenir que nous pouvons avoir en tant que croyants, il n'est pas strictement nécessaire de dire "Si le Seigneur le veut" (Ja. 4:15). Jacques dit même que nous "devrions" le faire, et non que nous devons le faire. En outre, Jacques se préoccupe ici de notre vantardise (Jacques 4:13-17), et n'exige pas une formule que nous devons scrupuleusement nous rappeler de dire pour que Dieu entende et réponde à nos prières.

Jacques met en garde contre l'arrogance et la présomption, car nous ne savons jamais si nous aurons le reste de cette journée, sans parler de la semaine, du mois ou de l'année suivante. Dire "si le Seigneur le veut" est un bon rappel périodique pour nous-mêmes et pour les autres de garder à l'esprit la nature éphémère de nos vies ici-bas et le fait que nous devrons tous - tôt ou tard - rendre des comptes au Seigneur lors de nos jugements particuliers respectifs (voir CEC 1021-22).

Cependant, si, par exemple, dans un environnement de travail séculier, nous disons toujours "si le Seigneur le veut" chaque fois que nous recevons une directive de notre patron, nous risquons d'ennuyer rapidement notre patron et nos collègues et de miner ainsi notre témoignage, en nous mettant au centre de nos préoccupations et de notre piété malavisée au lieu de notre responsabilité envers le Seigneur. Après tout, notre patron et nos collègues se rendent compte que si vous êtes vraiment incapable ou décédé, vous ne serez pas en mesure d'exécuter une directive.

Soyez donc en paix (voir Jean 14:27) et rappelez-vous que si vous êtes un disciple fidèle, "le Seigneur le veut" est toujours au moins implicite en ce qui concerne tout ce que vous avez l'intention de faire.