DÉCOUVREZ LA VÉRITÉ DE LA FOI CHRÉTIENNE

Recherchez des réponses sur les croyances et les pratiques de la foi chrétienne dans la plus grande base de données francophone.

Onction des malades pour une personne décédée

En temps de guerre ou non, si un prêtre a des doutes sur la mort d'une personne, il peut conférer le sacrement de l'onction sous condition. L'Église enseigne qu'au moment de la mort, l'âme quitte le corps (Catéchisme 1022). Ce que nous ne savons pas, c'est à quel moment précis cela se produit.

C'est pourquoi, si un prêtre s'occupe d'une personne présumée morte, il recherchera souvent des signes physiques indiquant que la mort a eu lieu et que l'âme a quitté le corps. L'un de ces signes est la rigidité cadavérique (raidissement des muscles du corps). Lorsque ce signe apparaît, la personne est considérée comme morte et le prêtre ne doit pas lui administrer le sacrement. Mais si le corps est encore chaud, sans signe de rigidité cadavérique (ou d'odeur de décomposition), et que le prêtre a un doute raisonnable sur la mort de la personne, il peut administrer une onction conditionnelle avec les mots "Si vous êtes encore en vie, nous prions par cette onction sainte", etc. La prière complète de l'onction sans viatique se trouve dans les Rites de l'Église catholique à la section " Rite de l'onction sans viatique ".

Les rites de l'Église catholique tels que révisés par le Concile œcuménique Vatican II (1976) :

a) Sujet de l'onction des malades

15. Lorsqu'un prêtre est appelé à assister une personne déjà décédée, il doit prier pour le défunt, en demandant à Dieu de lui pardonner ses péchés et de l'accueillir gracieusement dans son royaume. Le prêtre ne doit pas administrer le sacrement de l'onction. Mais si le prêtre a des doutes sur la mort du malade, il peut administrer le sacrement sous condition.

Ce contenu vous a plu ?
Aidez-nous

Faire un don