Comme l'illustre l'article de l'Encyclopédie catholique sur la danse, l'Église ne condamne pas toutes les danses de salon :

Sans aucun doute, les vieilles danses nationales dans lesquelles les interprètes se tiennent à l'écart, à peine, voire pas du tout, en tenant la main de leur partenaire, ne tombent pas plus sous le coup de la censure éthique que n'importe quel autre type de relation sociale. Mais, mis à part les inconvénients - lieu, heures tardives, décolleté, escorte, etc. - communs à tous ces divertissements, les danses rondes, bien qu'elles puissent éventuellement se dérouler avec décorum et modestie, sont considérées par les moralistes comme présentant, de par leur nature même, le plus grand danger pour la moralité. C'est peut-être à elles, mais incontestablement plus encore aux bals masqués, que devrait s'appliquer la mise en garde du deuxième concile de Baltimore contre "ces danses à la mode qui, telles qu'elles sont pratiquées actuellement, sont révoltantes pour tout sentiment de délicatesse et de bienséance".

Il convient de noter que l'Église est préoccupée par les danses de salon qui impliquent des femmes portant des robes décolletées (decollete') et les "bals masqués", dans lesquels l'identité des danseurs n'est pas évidente. En outre, le deuxième concile plénier de Baltimore (1866) a mis en garde contre les danses telles qu'elles sont "pratiquées actuellement", non pas parce que les danses de salon sont intrinsèquement mauvaises. Ce sont ces danses qui "sont révoltantes pour tout sentiment de délicatesse et de bienséance", pas nécessairement les danses de salon, et encore moins la danse en général.

Certains groupes de chrétiens protestants interdisent catégoriquement la danse, ce qui n'est pas le cas de l'Église catholique, bien que celle-ci mette en garde contre les dangers moraux de certains types de danse, notamment en raison des vêtements impudiques des participants.