C'est dans le document Dignitas Personae que l'Église s'est le plus rapprochée de cette question spécifique :

On a également proposé, dans le seul but de permettre la naissance d'êtres humains autrement condamnés à la destruction, une forme d'"adoption prénatale". Cette proposition, louable en ce qui concerne l'intention de respecter et de défendre la vie humaine, présente cependant divers problèmes qui ne sont pas sans rappeler ceux mentionnés ci-dessus (19).

Toutefois, l'USCCB ne considère pas qu'il s'agit d'une décision définitive :

Les propositions d'"adoption" d'embryons congelés abandonnés ou non désirés posent également des problèmes, car l'Église s'oppose à l'utilisation, à des fins de reproduction, des gamètes ou du corps d'autres personnes qui ne sont pas liées par l'alliance conjugale. [Dignitas Personae] soulève des mises en garde ou des problèmes à propos de ces nouvelles questions, mais ne porte pas formellement de jugement définitif à leur encontre.

Le père Tadeusz Pacholczyk, théologien, note dans son article What Should We Do With Frozen Embryos (Que devrions-nous faire avec les embryons congelés) :

Cette question fait l'objet d'un débat permanent entre des théologiens catholiques réputés et, d'un point de vue technique, elle reste ouverte. Un récent document du Vatican intitulé Dignitas Personae a exprimé de sérieuses réserves morales sur cette approche, sans toutefois la condamner explicitement comme immorale.