Mon mari et moi voulons un autre bébé, mais mon médecin nous a dit qu'en raison de mes problèmes de santé, nous devrions utiliser des contraceptifs pendant au moins un an. Notre prêtre était d'accord avec le médecin et a dit que l'Église autorisait l'utilisation de contraceptifs lorsqu'une grossesse mettait gravement en danger la santé d'une femme. D'une certaine manière, cela ne me semble pas correct. Qu'enseigne l'Église ?
Votre prêtre est terriblement mal informé. L'utilisation délibérée de la contraception par les époux pour éviter une grossesse n'est jamais licite (CEC 2399).
Humanae Vitae déclare
Il n'est pas non plus valable de soutenir, pour justifier des relations sexuelles délibérément contraceptives, qu'un moindre mal doit être préféré à un plus grand, ou qu'une telle relation fusionnerait avec les actes de procréation du passé et de l'avenir pour former une seule entité, et serait donc qualifiée par exactement la même bonté morale que ceux-ci. S'il est vrai qu'il est parfois licite de tolérer un mal moral moindre pour éviter un mal plus grand ou pour promouvoir un bien plus grand, il n'est jamais licite, même pour les raisons les plus graves, de faire le mal pour qu'il en résulte un bien, c'est-à-dire d'avoir une intention directe qui, par sa nature même, contredit l'ordre moral et doit donc être jugée indigne de l'homme, même s'il s'agit de protéger ou de promouvoir le bien-être d'un individu, d'une famille ou de la société en général. Par conséquent, c'est une grave erreur de penser qu'une vie conjugale entière de relations par ailleurs normales peut justifier des rapports sexuels délibérément contraceptifs et donc intrinsèquement mauvais. (HV 14)