Absolument pas. Un prêtre peut refuser l'absolution à un meurtrier s'il a des raisons de croire que le pénitent n'est pas sincère. Il peut également demander au pénitent d'expier son péché en aidant les personnes qu'il a blessées, de manière anonyme si nécessaire. Par exemple, si la victime était un mari et un père, le prêtre peut demander au pénitent de contribuer au soutien de la veuve et des enfants. Afin d'éviter de révéler l'identité du meurtrier, l'aide peut être apportée par l'intermédiaire des fonds caritatifs de la paroisse. Le prêtre peut également encourager le pénitent à se rendre aux autorités. Mais il ne peut pas conditionner l'absolution à la confession du meurtrier aux autorités civiles. Personne, pas même le prêtre, ne peut exiger une action qui révélerait à des étrangers le contenu de sa confession sacramentelle et violerait ainsi le sceau du confessionnal.