Oui, c'est la liturgie correcte en dehors des dimanches où il n'y a pas de possibilité de messe.

Un service de communion ne peut jamais se substituer à la Messe. S'il n'y a pas de Messe à laquelle les fidèles peuvent raisonnablement assister, il n'y a pas d'obligation de Messe. En l'absence de Messe, la communauté est invitée par l'Église à prier la Liturgie de la Parole ou la Liturgie des Heures. L'Église considère les services de communion en semaine, lorsqu'il n'y a pas de prêtre, comme une exception extraordinaire plutôt que comme la norme :

De même, surtout si la sainte communion est distribuée au cours de ces célébrations, l'évêque diocésain, dont c'est la compétence exclusive, ne doit pas facilement accorder la permission que ces célébrations aient lieu en semaine, surtout là où il était possible ou serait possible de célébrer la Messe le dimanche précédent ou suivant (Redemptionis Sacramentum 166).

Même le dimanche, le Code de droit canonique recommande une simple liturgie de la parole plutôt qu'un service de communion :

Si la participation à la célébration eucharistique devient impossible en raison de l'absence d'un ministre sacré ou pour une autre cause grave, il est vivement recommandé aux fidèles de participer à une liturgie de la parole si celle-ci est célébrée dans une église paroissiale ou un autre lieu sacré selon les prescriptions de l'évêque diocésain, ou de s'adonner à la prière pendant un temps convenable, seuls, en famille ou, si l'occasion le permet, en groupes de familles (canon 1248 §2).

Bien que l'Église envisage la possibilité d'une liturgie de la parole avec communion (c'est-à-dire un service de communion) le dimanche, elle demande que de telles liturgies soient rarement autorisées les jours de semaine.