Dieu a créé l'homme bon, à son image et à sa ressemblance (Gen. 1:26-27). Nos premiers parents ont délibérément choisi de se rebeller contre Dieu, péchant ainsi et introduisant la mort et d'autres conséquences négatives, y compris la souffrance, dans l'existence terrestre de l'homme (voir CEC 396 et suivants).

L'exercice du libre arbitre par certains peut en effet entraîner la persécution d'innocents, qu'il s'agisse de l'ancien Israël sous le règne oppressif de l'Égypte pendant plus de 400 ans, des chrétiens et d'autres personnes en Terre sainte par les musulmans impérialistes (ce qui a précipité les croisades), ou du meurtre de millions de juifs et d'autres personnes sous le règne d'Hitler.

Pourtant, Dieu ne nous abandonne pas au milieu de ces persécutions. Il a envoyé son Fils éternel pour nous racheter et nous sauver (voir Jean 3:16-17). En outre, par son sacrifice au Calvaire, Jésus montre comment la souffrance peut être rédemptrice. De même, bien qu'il ne veuille pas activement nos souffrances, il peut les permettre afin d'apporter un plus grand bien (voir Rom. 8:28), y compris l'opportunité de servir les persécutés (voir 1 Cor. 12:12-26, Matt. 25:31-46) et, en fin de compte, de contribuer à notre propre salut éternel.

De plus, comme nous l'avons vu plus haut, la persécution des innocents peut aboutir à leur mise à mort injuste, comme ce fut le cas pour les Saints Innocents lorsque Hérode chercha à rechercher et à faire périr l'Enfant Jésus (Matt. 2:16-18). Pourtant, la mort n'a pas eu le dernier mot dans le cas des Saints Innocents, pas plus qu'elle ne le fera pour d'autres personnes injustement persécutées jusqu'à la mort. C'est Dieu qui est aux commandes et qui, en fin de compte, donnera glorieusement raison à ceux qui sont injustement persécutés.

Pour en savoir plus sur la compréhension de la souffrance dans un contexte chrétien, je vous recommande les articles de Christopher Kaczor, Peter Kreeft et Trent Horn.