Même si vous et votre fiancé n'avez pas de relations sexuelles pendant toute la durée de votre vie commune, vos actes font scandale.
Catéchisme de l'Église Catholique §2390 - 2391
Il y a union libre lorsque l’homme et la femme refusent de donner une forme juridique et publique à une liaison impliquant l’intimité sexuelle.
L’expression est fallacieuse : que peut signifier une union dans laquelle les personnes ne s’engagent pas l’une envers l’autre et témoignent ainsi d’un manque de confiance, en l’autre, en soi-même, ou en l’avenir ?
L’expression recouvre des situations différentes : concubinage, refus du mariage en tant que tel, incapacité à se lier par des engagements à long terme (cf. FC 81). Toutes ces situations offensent la dignité du mariage ; elles détruisent l’idée même de la famille ; elles affaiblissent le sens de la fidélité. Elles sont contraires à la loi morale : l’acte sexuel doit prendre place exclusivement dans le mariage ; en dehors de celui-ci, il constitue toujours un péché grave et exclut de la communion sacramentelle.
Plusieurs réclament aujourd’hui une sorte de " droit à l’essai ", là où il existe une intention de se marier. Quelle que soit la fermeté du propos de ceux qui s’engagent dans des rapports sexuels prématurés, " ceux-ci ne permettent pas d’assurer dans sa sincérité et sa fidélité la relation interpersonnelle d’un homme et d’une femme, et notamment de les protéger contre les fantaisies et les caprices " (CDF, décl. " Persona humana " 7). L’union charnelle n’est moralement légitime que lorsque s’est instaurée une communauté de vie définitive entre l’homme et la femme. L’amour humain ne tolère pas l’ "essai ". Il exige un don total et définitif des personnes entre elles (cf. FC 80).
La personne qui donne du scandale devient le tentateur de son prochain. Il porte atteinte à la vertu et à l'intégrité ; il peut même entraîner son frère dans la mort spirituelle. Le scandale est une offense grave si, par action ou par omission, une autre personne est délibérément entraînée dans une offense grave.
Et rappelez-vous l'avertissement de Jésus dans Luc 17,1 : « Jésus dit encore à ses disciples: "Il est impossible qu'il n'arrive pas des scandales; mais malheur à celui par qui ils arrivent! »
L'Église enseigne que l'union entre un homme et une femme est appelée à être vécue dans le cadre du mariage sacramentel. Le concubinage, c'est-à-dire la cohabitation sans engagement matrimonial, est une situation ne correspondant pas au dessein de Dieu pour l’amour humain. Le mariage chrétien est une alliance sainte, instituée par Dieu, qui unit un homme et une femme dans un engagement d’amour fidèle et indissoluble. L’union charnelle n’est moralement légitime que lorsqu’elle est réalisée dans le cadre du mariage. Le concubinage, en ne respectant pas cette alliance sacrée, est donc considéré comme une désorganisation de l’ordre voulu par Dieu.