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Quand l'agitation et la frustration deviennent-elles des péchés ?

L'aggravation et la frustration deviennent un péché lorsqu'elles constituent un manquement à l'amour de Dieu et du prochain en raison d'un attachement désordonné à certains biens, y compris nous-mêmes et d'autres personnes. Le Catéchisme de l'Église catholique fournit d'autres détails utiles :

Le péché est une offense à la raison, à la vérité et à la conscience droite ; c'est un manquement à l'amour authentique de Dieu et du prochain, causé par un attachement pervers à certains biens. Il blesse la nature de l'homme et porte atteinte à la solidarité humaine. Il a été défini comme "une parole, un acte ou un désir contraire à la loi éternelle" (CEC 1849, note de bas de page omise).

Le péché est une offense à Dieu : "J'ai péché contre toi, toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux. Le péché s'oppose à l'amour de Dieu pour nous et en détourne notre cœur. Comme le premier péché, il est désobéissance, révolte contre Dieu par la volonté de devenir "comme des dieux", connaissant et déterminant le bien et le mal. Le péché est donc "l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu". Dans cette orgueilleuse exaltation de soi, le péché est diamétralement opposé à l'obéissance de Jésus, qui réalise notre salut (CEC 1850, notes de bas de page omises).

C'est précisément dans la Passion, au moment où la miséricorde du Christ est sur le point de le vaincre, que le péché manifeste le plus clairement sa violence et ses multiples formes : l'incrédulité, la haine meurtrière, l'exclusion et la moquerie des chefs et du peuple, la lâcheté de Pilate et la cruauté des soldats, la trahison de Judas - si amère pour Jésus -, le reniement de Pierre et la fuite des disciples. Cependant, à l'heure même des ténèbres, à l'heure du prince de ce monde, le sacrifice du Christ devient secrètement la source d'où jaillira inépuisablement le pardon de nos péchés (CEC 1851, note de bas de page omise).

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